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Les USA : Européens d’hier, visionnaires d’aujourd’hui

Photo du rédacteur: whiteblockinvestwhiteblockinvest

Depuis des décennies, les États-Unis se démarquent par leur capacité à saisir les opportunités et à façonner le monde à leur avantage. Mais comment expliquer cette différence fondamentale avec l’Europe ? Pourquoi les Américains semblent-ils toujours avoir un coup d’avance ? Cet article plonge dans les racines de cette dynamique et examine comment les États-Unis exploitent leur audace naturelle et leur système économique pour dominer le paysage mondial, souvent au détriment de l’Europe.


Une génétique de l’opportunisme

Remise en perspective : les américains d'aujourd'hui sont les descendants d’immigrants européens qui, il y a plusieurs siècles, ont osé tout quitter pour tenter leur chance dans le Nouveau Monde. Ce choix était réservé à ceux qui avaient le courage et l’audace de partir vers l’inconnu. Ces pionniers ont laissé en héritage une culture d’innovation, de prise de risques et de pragmatisme.

En Europe, la peur de l’inconnu persiste. Les innovations y sont souvent freinées par des règlementations excessives, et les élites préfèrent protéger l’état de fait plutôt que d’encourager les ruptures technologiques. Par contraste, les Américains, eux, avancent avec une vision de l’avenir et une résilience à toute épreuve.


De Gaulle, Nixon et l’économie de la dette

L’opportunisme économique des Américains ne date pas d’hier. Au début des années 1970, le général de Gaulle avait déjà compris que l’étalon-or était le seul mécanisme capable de garantir une monnaie stable et fiable. Son initiative de rapatrier l’or français visait à contester la domination économique des États-Unis. Malheureusement, De Gaulle n'a pas pu aller au bout de son projet poussé à la démission par le sénat en avril 1969.

En 1971, le président Richard Nixon a pris une décision historique : suspendre la convertibilité du dollar en or. Ce tournant majeur a permis aux États-Unis de s’éloigner d’un système économique basé sur des actifs réels pour adopter une économie de la dette. Depuis lors, les Américains prospèrent en vivant à crédit sur le dos du reste du monde. Warren Buffet le résume parfaitement : « Never bet against America. » en effet les marchés américain n'ont fait qu'augmenter depuis.


Voyez par vous même l'évolution du Dow Jones (l'un des plus ancien indices boursiers américain) il en est d'ailleurs de même pour le S&P 500.

L’Europe, régulateur paralysé

En Europe, l’obsession de la réglementation freine l’innovation. Un exemple criant est celui des crypto-actifs. Tandis que les États-Unis explorent le potentiel des cryptomonnaies, l’Europe adopte une posture d’hyper-régulation. Cela crée un climat de méfiance et freine l’émergence d’écosystèmes technologiques solides sur le Vieux Continent.

Le futur président Donald Trump semble prêt à jouer un nouveau coup de maître en positionnant les États-Unis comme les leaders du secteur des cryptomonnaies. L’Europe, quant à elle, continue de rater des opportunités majeures en freinant les initiatives dans ce domaine.


Thether, l’USDT et la domination du dollar 2.0

Un exemple concret de la stratégie américaine est l’évolution de Tether et de son stablecoin, l’USDT. Tether collatéralise ses avoirs avec des bons du Trésor américains, renforçant ainsi l’égémonie du dollar. Cette stratégie est soutenue par des acteurs influents comme Cantor Fitzgerald, une institution considérée comme un « primary dealer » aux États-Unis. Ces primary dealers jouent un rôle central dans le marché des obligations du gouvernement américain, achetant directement des bons du Trésor pour soutenir les opérations financières du pays.

L’impact de l’USDT est donc comparable à celui de l’arrêt de la convertibilité du dollar en or en 1971. Chaque fois qu’un investisseur convertit ses cryptos en USDT, des bons du Trésor américains sont achetés, alimentant ainsi l’économie de la dette américaine. Cette approche novatrice renforce encore une fois la domination financière des États-Unis.


La fuite des cerveaux en France

En France, la situation est différente. Bien que le pays dispose de nombreux talents, d'une culture extremement riche et d’un cadre de vie enviable, il souffre d’un environnement économique peu compétitif. De nombreux Français brillants quittent le pays pour chercher de meilleures opportunités à l’étranger.

Des personnalités comme Xavier Niel ont souvent souligné les freins bureaucratiques et fiscaux qui dissuadent les entrepreneurs de rester en France. Cette tendance affaiblit le pays et renforce le dynamisme des économies étrangères.


Conclusion

Les États-Unis continuent de démontrer leur habileté à jouer avec les règles du jeu économique mondial, alors que l’Europe semble freinée par son propre poids. Si l’Europe ne change pas de cap, elle risque de se retrouver de nouveau à la traîne, condamnée à subir plutôt qu’agir. Il est temps pour les Européens de prendre exemple sur le pragmatisme américain et d’adopter une vision plus audacieuse pour notre avenir économique.



 


Crédits et remerciements

Cet article s’inspire en partie de deux vidéos captivantes de Money Radar Crypto que je vous invite à regarder si vous souhaitez creuser le sujet :

J'en profite pour remercier Money Radar pour son contenu d’une qualité exceptionnelle, qui offre toujours des perspectives claires et documentées sur des thématiques complexes.

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